Pendant un an, de mai 2024 à mai 2025, Samia a travaillé en contrat d'insertion à l'atelier de tri textile de la Bouquinerie.
Comment es-tu arrivée à la Bouquinerie ?
À l’époque, j’étais hébergée au centre Solfa (association qui accompagne et accueille des femmes en situation de précarité ou victimes de violences). Ce sont des éducatrices et responsables de l’association qui sont entrées en contact avec la Bouquinerie et qui leur ont parlé de ma situation. Ensuite, la Bouquinerie m’a recontactée, j’ai eu plusieurs rendez-vous et j’ai été acceptée en contrat d’insertion. Je suis restée un an, de mai 2024 à mai 2025.
Quel était ton rôle à la Bouquinerie ?
Je travaillais à l’atelier de tri textile avec Johana, responsable de l’espace. Donc ma mission était principalement de vérifier l’état des vêtements, leur qualité, etc. Et comme l’atelier venait d’être créé à mon arrivée, j’ai aussi beaucoup participé à sa mise en place et son organisation.
Comment décrirais-tu ton expérience ici ?
Mon passage ici m’a vraiment permis de récupérer des bases saines pour ensuite reprendre une activité, c’était un parfait tremplin. Toutes les personnes qui nous accompagnent sont très bienveillantes et à l’écoute, je pense notamment à Johana avec qui je travaillais tous les jours et qui a été très présente pour moi, mais aussi aux autres responsables et à Charlotte (responsable de l’impact social à la Bouquinerie). C’est grâce à elle que j’ai eu mon appartement à peine 3 mois après avoir commencé à travailler ici, alors que je cherchais depuis très longtemps. Tout le monde fait très attention à nous, on est très bien suivis, même si on a des parcours très compliqués, je me suis toujours sentie très bien ici.
Qu’as-tu fait après ?
Aujourd’hui, je travaille en tant que conseillère à l’emploi chez France Travail. J’ai trouvé cet emploi très rapidement : mon contrat à la Bouquinerie s’est fini le 31 mai et j’ai signé mon nouveau contrat le 2 juin !
Et enfin, quel conseil donnerais-tu à quelqu'un commençant un contrat d'insertion ?
Je leur dirais d’être honnêtes : on a tous un passé compliqué quand on commence un contrat d’insertion, mais il faut accepter d’en parler pour pouvoir être aidé. Même si ça peut être très difficile, je leur dirais de s’ouvrir pleinement à Charlotte pour qu’elle puisse comprendre leur situation et les accompagner au mieux, c’est vraiment essentiel.